Poids | 0.140 kg |
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Dimensions | 24 × 10 cm |
Nombre de pages | 32 |
Format | 240 x 100 mm |
Date de publication | Mai 2019 |
Petits mondes flottants
Petits mondes flottants
8,00€
La collection « L’impatience » présente essentiellement des livres illustrés, livres de dialogue ou recueils de poésie. Il s’agit d’une collection de livres d’artistes en série limitée.
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Jean-Michel Picard est un homme engagé.
Il pose son regard. Il pioche dans le monde qui l’entoure des images, des mots, des sons, des sensations, il discerne ce qu’il y a de plus fugace, ce qui échappe aux autres, ce qui résiste à une vision superficielle, trop rapide ou trop quotidienne. L’intangible, il le voit, le perçoit, le cerne et se l’approprie : le bruissement du vent, une ombre, un rayon de soleil qui se reflète… Il porte son regard très loin mais aussi tout près, à travers sa fenêtre, dans son jardin, sous ses pas, il n’attend rien sauf de se laisser surprendre.
Le sens se construit dans une autre temporalité. Il faut le temps de les oublier pour mieux retrouver une image, un détail, une impression.
La transformation se fait après, dans un élan puissant, sous-tendu par une idée, un désir, une vision plus globale. C’est un travail qui se joue à deux niveaux, dans le temps et l’imaginaire. Un travail qui peut durer toute une vie.
Florence Toussan
Poids | 0.140 kg |
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Dimensions | 24 × 10 cm |
Nombre de pages | 32 |
Format | 240 x 100 mm |
Date de publication | Mai 2019 |
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La collection « L’impatience » présente essentiellement des livres illustrés, livres de dialogue ou recueils de poésie. Il s’agit d’une collection de livres d’artistes en série limitée.
« Fuir les territoires » est un texte poétique de Martin Garillan, illustré par des monotypes de Monique Dollé-Lacourt.
Ici comme ailleurs, il faut beaucoup d’attention, des rendez-vous quotidiens, garder sa fraîcheur, se fondre dans l’air et le ciel. Le nez au vent ne suffit pas, humer, picorer, il faut aussi s’impliquer, s’appesantir, puis faire le chemin inverse, patiemment, retourner mentalement au bord de la rivière, dans le jardin, sur le banc, entendre la musique des mots qui répond au rouge-gorge ou au silence. Il n’y a rien de spectaculaire sauf cette fragilité du vivant qui nous laisse admiratif.
Le regard s’engage et loin d’être tranquille, s’étonne, saisit, capture. Par l’entremise des mots, des images, le flux devient litanie. Le monde d’aujourd’hui est à portée de tous mais il nous échappe inéluctablement.
Où et avec qui sommes-nous ? demande l’auteur et sans attendre de réponse, il ouvre une brèche où s’émouvoir n’est plus suspect mais soutient autant l’indignation que la capacité à voir sous les apparences.
Conçu comme une trajectoire émotionnelle, ce monologue retrace le parcours d’un danseur qui se cherche et se construit entre le souffle de l’épopée et la discipline du quotidien.
La collection « Penser le monde » vient compléter la collection littéraire par des textes très personnels qui abordent par la poésie, la prose poétique, la nouvelle, l’essai ou le théâtre, des thèmes de société pensés sous une forme singulière et le plus souvent poétique. Au-delà d’une recherche formelle, les auteurs s’emparent de thèmes comme la création ou la fragilité pour penser le monde de façon engagée et nous proposer le plus intime de leur réflexion.
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