S’entretenir avec les membres fondateurs de l’Atelier IMIS, les artistes qui y collaborent, c’est donner voix à la présence, celle qui nous prend nos vies, qui nous fait naître et renaître car nous sommes tous en marche. Pour se faire, la présence est en droit de réclamer une forme tant et si bien que le jeu de l’entretien passe sur l’épaisseur du souvenir, étonne, soulève, éclaire. Il montre.
Les mots sont devenus les occupants de ce qui demeure, se découvre, de ce qu’ils enjoignent, de ce qu’ils transforment ou transgressent. Donner voix, faire halte avec des créateurs et créatrices, les rendre présents à eux-mêmes, un instant, fût-il, c’est donc circonscrire une certaine clarté. Les choses nées à la présence n’arrivent-elles pas toujours à elles-mêmes ? C’est aux créateurs et créatrices qu’il faudrait demander. Alors, poursuivons ! En matière de lumière, il n’y a jamais de fin…
Laurine Rousselet.
