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Édition & Revue

Laisse chanter la dune

10,00
Nous avons fait le grand ménage. Les tapis ont été roulés pour les protéger de la poussière. Les rideaux ont été tirés pour protéger l’intérieur de la lumière, de la chaleur et du froid. J’ai brûlé des herbes et fait des prières pour éloigner du chemin les envieux et les malveillants. Si quelqu’un cherche un jour à reconstituer le quotidien qui était le nôtre, il trouvera tout tel quel sous les draps que nous avons jetés sur les meubles dans l’idée d’un long sommeil. Nous partirons nus, c’est ainsi que je me représente le départ. Nus.
En 2017, l’Atelier IMIS présentait dans l’exposition « Proximités-Distances » le film « Une voix ». La voix off, première version de « Laisse chanter la dune » et fil conducteur du film, évoque la vie d’une femme qui nous confie ses espérances, ses doutes, ses rêves, et raconte. Le personnage est interprété à l’écran par Brida Horvát.
Appréhendée hors du temps, l’histoire ne se déroule ni dans un pays ni à une époque donnés. Passé et présent se mélangent, une trajectoire se déploie peu à peu, que des évènements vont faire dévier. L’avenir, incertain, se laisse deviner dans une succession d’atermoiements, de renoncements. S’il est question d’un départ, du moment où partir est le seul choix possible, cette femme nous entraîne dans un questionnement sans fin, nous suivons pas à pas le cheminement inéluctable d’un destin pris dans les désordres du monde.

Les paysages de nos paumes

10,00
Le relief accélère le souffle
sous les promesses des châtaigniers.
Le jus des mûres redessine
les paysages de nos paumes.
Les papillons réinventent la pudeur.
Ils ont les feuilles des ronces pour alliées.
Nnuccia projette les mots vers nous, en retient l’écho, la justesse, la sonorité. La sensation est intacte, préservée, jusqu’au goût des conversations entre amis, celui du vin sur les lèvres, celui mêlé aux couleurs, aux senteurs d’une île évoquée dans la série Archipels. Paumes ouvertes pour contempler l’île-empreinte et n’en rien oublier, Nnuccia joue de l’alignement des émotions comme des failles.
Archipels précède Infimes où tout se dit dans la sensualité et l’épure. Nnuccia dépose entre nos mains un peu de ces impressions, la membrane de la peau qui garde incrustés le plus infime grain de sable et la trace des relations. Par touches sensibles et non dénuées de nostalgie, les paysages de nos paumes nous racontent aussi l’apaisement du temps.

Mirco Giulio

18,00

En homme de théâtre, Jean Claude Scant restitue le passage du temps sous la forme de scènes, de moments pris sur le vif, surgis du passé et racontés à la lumière du souvenir ou de l’imaginaire. Il fait exister les dialogues dans ce croisement d’italien et de français qui vibre à notre oreille. Il y a sous chaque mot le désir de nous faire ressentir avec Mirco Giulio la vie tumultueuse d’un émigré italien qui a choisi la France pour y vivre sa vie et y fonder une famille.

Le dispositif intuitivement théâtral permet de ne pas être strictement dans une écriture biographique. La subjectivité introduite par l’alternance de scènes dialoguées et de passages plus intimes, sortes d’apartés, fait ressortir l’humour et la tendresse.

Ici comme ailleurs

12,00

Ici comme ailleurs, il faut beaucoup d’attention, des rendez-vous quotidiens, garder sa fraîcheur, se fondre dans l’air et le ciel. Le nez au vent ne suffit pas, humer, picorer, il faut aussi s’impliquer, s’appesantir, puis faire le chemin inverse, patiemment, retourner mentalement au bord de la rivière, dans le jardin, sur le banc, entendre la musique des mots qui répond au rouge-gorge ou au silence. Il n’y a rien de spectaculaire sauf cette fragilité du vivant qui nous laisse admiratif.

Dans les temps

12,00

Jean-Michel Picard est un homme engagé.
Il pose son regard. Il pioche dans le monde qui l’entoure des images, des mots, des sons, des sensations, il discerne ce qu’il y a de plus fugace, ce qui échappe aux autres, ce qui résiste à une vision superficielle, trop rapide ou trop quotidienne. L’intangible, il le voit, le perçoit, le cerne et se l’approprie : le bruissement du vent, une ombre, un rayon de soleil qui se reflète… Il porte son regard très loin mais aussi tout près, à travers sa fenêtre, dans son jardin, sous ses pas, il n’attend rien sauf de se laisser surprendre.
Le sens se construit dans une autre temporalité. Il faut le temps de les oublier pour mieux retrouver une image, un détail, une impression.
La transformation se fait après, dans un élan puissant, sous-tendu par une idée, un désir, une vision plus globale. C’est un travail qui se joue à deux niveaux, dans le temps et l’imaginaire. Un travail qui peut durer toute une vie.
Florence Toussan

D’encre et d’amour aussi

18,00

S’attaquer par le versant sensible aux liens qui unissent les personnes entre elles est un défi, faire survenir l’impalpable, le deuil, le manque, l’oubli, l’obsession, l’amour… les choses simples que l’on porte en soi parfois sans le savoir. Partant de ce qu’elle considère comme le quotidien fondateur, l’autrice se met à l’écoute des pistes à prospecter, des grands sentiments aux plus infimes ressentis.

Nouveauté

Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon ?

La collection LES CAHIERS DE CHABRAM² est voulue pour accompagner et prolonger l’action que mène l’association en faveur du soutien à la création et pour la promotion de l’art contemporain en milieu rural.
« Qui nous a donné l’éponge pour effacer l’horizon ? » – CAHIER DE CHABRAM² n°2 est co-produit par CHABRAM² et RURART.

Le sort

18,00

Ce pourrait être une complainte, un « livre poésie », plusieurs histoires enchâssées, l’imbrication de vies, de silences, de combats individuels, l’intrication de désirs, ceux qui surgissent, ceux qui se réalisent ou pas, le féminin construit par à-coups, dans le mimétisme, dans l’opposition, le rejet, le déni, l’empêchement, la sauvegarde. Quels mécanismes fondent une communauté de destins ?

Nous sommes lichen

15,00

Collection : LES CAHIERS DE CHABRAM²


Ce livre a été publié à l’occasion de l’exposition « Par nature, la rencontre » présentée à L’ÉCOLE, centre d’art contemporain CHABRAM² du 13 mars au 18 avril 2021.
Il inaugure LES CAHIERS DE CHABRAM², une collection voulue pour accompagner et prolonger l’action de l’association CHABRAM² en faveur du soutien à la création et pour la promotion de l’art contemporain en milieu rural.